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Focus sur: L’accompagnement nutritionnel du cancer du sein

Les progrès thérapeutiques obtenus ces deux dernières décennies ont majoré la nécessité d’assurer un suivi optimal de ce nombre de plus en plus grand de patientes « survivantes ».

Les facteurs de risque représentés par certains aliments sont maintenant de mieux en mieux identifiés et les mécanismes relatifs à cette « carcinogenèse alimentaire » de plus en plus élucidés, donnant lieu, dans nos pays occidentaux, a des recommandations émises par les autorités de santé à l’occasion de campagnes de prévention.

 

Les facteurs nutritionnels sont des facteurs de risque environnementaux et sont les plus « modifiables » ; ils sont donc une opportunité formidable en termes de prévention.

Il convient dans un premier temps de distinguer les conseils relatifs à la prévention primaire, c’est-à-dire ceux qui permettront de limiter le risque de voir apparaître un cancer du sein.

 

L’alcool, l’excès de matières grasses et notamment celles riches en acides gras saturés et en acides gras trans (cf tableau ci-joint) ainsi que le surpoids/obésité et ce, particulièrement pour les femmes ménopausées, sont des facteurs de risque de développer un cancer du sein. A l’inverse, un régime riche en fibres au travers la consommation de Fruits et Légumes et de céréales plutôt complètes est protecteur.

En ce qui concerne la prévention secondaire c’est-à-dire, la mise en œuvre de conseils destinés à réduire le risque de récidive de cancer du sein, le surpoids/obésité et notamment l’obésité centrale, la consommation excessive de matières grasses notamment riches en acides gras saturés et trans sont corrélés à une augmentation de la morbi-mortalité pour ces patientes.

 

 

Les fibres ainsi que les aliments sources d’oméga-3 ont un rôle protecteur. Le soja, sujet de controverses et de publications fréquentes et particulièrement contradictoires, s’il est consommé à des doses équivalentes à celles des pays asiatiques (dont nous sommes très loin dans nos pays occidentaux) ne semblerait pas associé à une augmentation du taux de récidives. 

 

 

Le rôle des Fruits et Légumes en prévention secondaire pourrait être favorable. Des arguments sont en faveur d’un effet protecteur de la vitamine C et du calcium s’ils sont consommés en grandes quantités dès le diagnostic, tout comme les B-carotènes, contrairement à la vitamine D qui elle n’a rien démontré.

 

 

L’activité physique et régulière même si elle n’est pas intense a largement fait preuve de son impact favorable pour ses patientes.

 

Sources d’Acides Gras Saturés

Sources d’Acides Gras Trans

Sous la dénomination huile végétale ou matières grasses « partiellement hydrogénée »

-    Viandes les plus grasses : Charcuteries (sauf le jambon blanc), viande de porc, bœuf, ailes et peau de volaille 

-   Fromages et produits laitiers

-   Beurre et crème

-   Biscuits, gâteaux, viennoiseries diverses et gâteaux apéritifs.

-   Gâteaux et Viennoiseries industrielles

-   Pain de mie

-   Pâte à tarte

-   Chips et gâteaux apéritifs

-   Margarines

-   Plats préparés

-   Barres chocolatées